raclure
Étymologie
modifierNom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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raclure | raclures |
\ʁɑ.klyʁ\ ou \ʁa.klyʁ\ |
raclure \ʁɑ.klyʁ\ ou \ʁa.klyʁ\ féminin
- Petite partie qu’on a détachée de la surface de quelque corps en le raclant.
Il employait maintenant les raclures de routes, les curures de fossés, les cendres et les escarbilles de fourneaux, surtout les déchets de laine, dont il avait acheté le balayage dans une draperie de Châteaudun.
— (Émile Zola, La Terre, cinquième partie, chapitre I)- Raclure de plot. (Sens figuré) charcuterie de mauvaise qualité
Lorsqu’on était rentré dans la cuisine, le vent de la porte avait fait envoler les cendres ; et, lorsqu’on s’était efforcé de les recueillir pieusement, on n’avait guère réussi qu’à ramasser les raclures du carreau, toute une saleté ancienne, où il ne devait rester que bien peu de l’oncle.
— (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre IX)
- (Argot) (Injurieux) (Sens figuré) Personne répréhensible.
On aura beau dire, tu pourras trouver toutes les explications du monde, tu es une salope, Adèle. Une vraie raclure.
— (Leïla Slimani, Dans le jardin de l’ogre, Folio, 2020)Son patron est une raclure.
Notes
modifierSynonymes
modifierDérivés
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Toulouse) : écouter « raclure [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « raclure [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (raclure)
- « raclure », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage