tribulation
Étymologie
modifier- Du latin tribulatio.
- (1100-50) tribulatiun.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
tribulation | tribulations |
\tʁi.by.la.sjɔ̃\ |
tribulation \tʁi.by.la.sjɔ̃\ féminin
- Affliction, tourment moral, épreuve.
Cette première épreuve des tribulations de la candidature avait mis le comte de Morvelle dans un véritable état d’irritation.
— (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)Comme il ne voulait pas abandonner dans les eaux de la tribulation le jeune paroissien de son confrère, il lui donna quelques salutaires encouragements.
— (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)Feuilles mortes, emportées par le vent, que les tribulations quotidiennes que subissent les cabinets.
— (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)Pourtant ces épreuves et tribulations suscitèrent, dans leurs rangs, un essor idéologique et organisationnel nouveau.
— (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 98)
- (En particulier) (Catholicisme) (Au pluriel) Adversités considérées comme des épreuves voulues par Dieu.
Aux temps de prospérité succédèrent ensuite pour l’abbaye de Saint-Médard les jours de tribulations et d’angoisse. Les Normands, sous la conduite d’Hastings, la pillèrent vers 887 ; deux ans après, commandés par Sigefroi, ils brûlèrent son église ; de puissants seigneurs la dépouillèrent en ce même temps d’une partie de ses biens et les Hongrois la saccagèrent en 901.
— (Honoré Fisquet, La France pontificale (Gallia christiana), histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l’établissement du christianisme jusqu’à nos jours, divisée en 17 provinces ecclésiastiques - Métropole de Reims - Soissons et Laon, Paris : E. Repos, 1864-1873, page 152)Il savait les tribulations qui l’attendaient sur le siège du bienheureux Loup, et, loin de les redouter, il les appelait sur sa tête avec de si grands soupirs que son voisin regarda s’il n’était pas incommodé.
— (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897)Ce qui est inintelligible, se dit-il, c’est la disproportion qui existe entre les promesses que Jésus lui fit et les résultats qu’elles obtinrent. Jamais, je le crois bien, on ne vit, dans la fondation d’un nouvel ordre, tant de tribulations et d’entraves, tant de malchance.
— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Traductions
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modifierPrononciation
modifier- (Région à préciser) : écouter « tribulation [Prononciation ?] »
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Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tribulation), mais l’article a pu être modifié depuis.
Étymologie
modifier- Du latin tribulatio.
Nom commun
modifiertribulation *\Prononciation ?\ féminin
Variantes
modifierDérivés dans d’autres langues
modifier- Français : tribulation
Références
modifier- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Étymologie
modifier- (Date à préciser) Du latin tribulatio.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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tribulation \ˌtɹɪb.jə.ˈleɪ.ʃən\ ou \ˌtɹɪb.jʊ.ˈleɪ.ʃən\ |
tribulations \ˌtɹɪb.jə.ˈleɪ.ʃənz\ ou \ˌtɹɪb.jʊ.ˈleɪ.ʃənz\ |
tribulation \ˌtɹɪb.jʊ.ˈleɪ.ʃən\ ou \ˌtɹɪb.jə.ˈleɪ.ʃən\
- Souffrance.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Prononciation
modifier- (Australie) : écouter « tribulation [Prononciation ?] »