Étymologie

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(Vers 1828). Du latin scientifique Trogonidae, du nom du genre Trogon, l’un des sept genres composant la famille des trogonidés, qui regroupe les trogons et les quetzals existants. Dérivé de trogon (« trogon »), avec le suffixe -idae (« apparentés au »), littéralement « apparentés au trogon ». Quant au nom générique trogon, il dérive du grec ancien τρώγω, trōgō (« grignoter, gruger »); le nom générique, établi par le naturaliste français Mathurin Brisson dans son Ornithologie en 1760, fut francisé directement. C’est Paul Heinrich Gerhard Möhring qui employa le premier ce nom en 1752 [1]. Möhring en aurait trouvé l'inspiration dans l’Histoire naturelle de Pline l'Ancien, où ce dernier mentionne le "trygon" (tourterelle, en latin classique) [2] dans une énumération de noms d'oiseaux, à la suite des pics, et qu’il le modifia en "trogon" pour lui donner un sens nouveau. [3][4][5].

Nom commun

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Invariable
trogonidés
\tʁɔ.ɡɔ.ni.de\

trogonidés \tʁɔ.ɡɔ.ni.de\ masculin pluriel

  1. (Ornithologie) Famille d'oiseaux néognathes arboricoles, et la seule encore existante au sein de l'ordre des trogoniformes, qui comprend les 37 espèces de trogons et les 6 espèces de quetzals existantes, qui sont des oiseaux à plumage vivement coloré et à patron ornemental complexe, à pattes courtes et musculairement faibles dont l'organisation hétérodactyle est unique au sein du règne animal, à queue rectangulaire ou trapéziforme à dessins complexes, affectant habituellement une station immobile, perchés sur une branche dissimulée en attente d'une proie, et que l'on rencontre dans les forêts humides tropicales et subtropicales de l'Ancien et du Nouveau Monde.
    • La famille des trogonidés, des oiseaux de taille moyenne,aux couleurs vives parfois irisées et à longue queue, comprend le célèbre quetzal. — (Lonely Planet, Brésil 7, 2011)
 
Le trogon élégant (Trogon elegans) est le seul membre de la famille des trogonidés à nicher aux États-Unis.
 
Le quetzal resplendissant (Pharomachrus mocinno) est sans l'ombre d'un doute le plus spectaculaire et le plus admirable de tous les trogonidés.
 
Gravure de divers trogonidés tirée du Règne animal distribué d'après son organisation, de Georges Cuvier, naturaliste français.
 
Avec sa région périoculaire dénudée très démarquée, le trogon de Sumatra (Apalharctes mackloti) se démarque nettement des trogonidés du Nouveau Monde.

En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

Dérivés

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Traductions

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Hyperonymes

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(simplifié)

Hyponymes

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Forme de nom commun

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Singulier Pluriel
trogonidé trogonidés
\tʁɔ.ɡɔ.ni.de\

trogonidés \tʁɔ.ɡɔ.ni.de\ masculin

  1. Pluriel de trogonidé.

Anagrammes

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Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi

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Références

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  1. trogonidés sur (Oiseaux.net)
  1. Paul Heinrich Gerhard Möhring (1752). Avium Genera (en Latin). Avricae: apvd G.G. Rvmp. p. 52.
  2. Pline l'Ancien. Histoire naturelle, Livre XX, c. 38
  3. Pline l’Ancien. Ibid., Livre XX, c. 18
  4. Johann Ernst Immanuel Walch, Natuurbeschouwer of Verzameling van de nieuwste verhandelingen over de drie ryken der natuur, welke thans in Duitschland uitgegeven worden, Volume 2, Isaac du Mée, Gravenhage (La Haye), 1781, page 80
  5. Thomas Pennant, Genera of birds. 1ère ed. 1773, Edimbourg.
  NODES
inspiration 1
INTERN 1
Note 3