Zartan des Canards est une histoire en bande dessinée de vingt-trois pages de la série La Bande à Picsou (série de 1987). Elle est scénarisée par Jim Fanning et dessinée par Jaime Diaz Studio. Elle fut publiée pour la première fois le 16 août 1988 aux États-Unis. Elle met en scène Balthazar Picsou, Flagada Jones, Mamie Baba et Riri, Fifi et Loulou Duck. L'action se déroule à la jungle Akdéballe et en Barbarie.
Résumé complet
Balthazar Picsou se rend avec sa bande dans la jungle Akdéballe afin de trouver une statue de vautour géant en argent. Dans l'avion, Mamie Baba apprend aux neveux comment jongler et raconte comment elle le faisait il y a vingt ans pour le prince Zartan de Barbarie, aujourd'hui disparu après que son avion s'est perdu. Et il aurait dû être le roi le lendemain, jour de son 25ème anniversaire.
Après un violent atterrissage de Flagada Jones, Picsou loue un bateau au Capitaine Fargo qui, pris par la peur, refuse de l'amener dans la jungle à cause d'un fantôme ayant pour surnoms Le gardien des cimes arborescentes ou encore L'ombre qui se balance la nuit. La navigation se passe bien, Picsou rassurant les siens sur la non-existence de ce fantôme, jusqu'à ce que Flagada Jones trébuche sur le levier de vitesse, conduisant à l'écrasement de la barque.
Cette nuit là, la bande bivouaque et Flagada effraie le groupe à cause du fantôme. Mamie Baba, la plus effrayée, entend de drôles de bruits jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Évanouie, elle se réveille le lendemain matin dans une hutte au sommet d'un arbre. Cherchant à en sortir afin de retrouver la bande, elle tombe nez à nez avec un lion avant d'être sauvée par le fantôme de la jungle. De leur côté, Picsou et les autres sont capturés par la tribu Avekdéballe qui en fait ses prisonniers.
En discutant avec lui, Mamie Baba découvre que le fantôme de la jungle n'est autre que le prince Zartan de Barbarie en personne, ayant survécu au crash de son avion, vêtu d'une simple peau de bête et se souvenant de qui est Mamie Baba, et cela est vrai grâce au tatouage royal qu'il porte à son pied gauche.Et Mamie Baba arrive à convaincre Zartan de retrouver la bande, et ce juste à temps : les Avekdéballes veulent plonger leurs prisonniers dans un bain d'acide. Flagada Jones est le premier poussé mais Zartan le sauve à temps avant que des éléphants ne chargent la tribu et les singes de Zartan sauvent Picsou et ses petits-neveux.
La bande n'a plus qu'à suivre Zartan afin de retrouver Mamie Baba et alors qu'elle essaie d'expliquer la situation, Picsou fait un marché avec Zartan : lui garde la mine et lui prend l'argent. Mais après un périple, Picsou découvre que le vautour d'argent était en réalité l'avion crashé de Zartan, un Douglas D-C 2 à 9 cylindres radiaux et moteurs de 710cv selon Flagada. Mamie Baba en profite alors pour expliquer réellement ce qu'est la situation et convainc Picsou de ramener Zartan à temps en Barbarie afin qu'il devienne roi comme convenu, sachant qu'il a fallu expliquer à Zartan la félonie de son oncle pour le convaincre. La bande, aidée des singes, restaure l'avion sans soucis mais les Avekdéballes les attaquent à nouveau mais, sur ordre de Zartan, les éléphants attaquent à nouveau la tribu, permettant à la bande de faire décoller l'avion et de partir pour la Barbarie.
Ils arrivent juste à temps en Barbarie pour assister au couronnement de l'oncle de Zartan, en profitant d'ailleurs pour le retarder le temps pour Zartan, après que Flagada lui ait fait enfiler une tenue décente, obligeant ainsi l'oncle à dévoiler sa machinant, permettant à Zartan d'être couronné roi de Barbarie. En récompense, chaque membre de la bande reçoit une médaille d'or, ce qui console Balthazar Picsou de la perte du vautour d'argent vu qu'il a toujours préféré l'or.
En coulisses
Adaptation
Cette aventure est une adaptation en bande dessinée du cinquante-troisième épisode du dessin animé de La Bande à Picsou (série de 1987) intitulé Le Roi de la jungle.
Publication française
Cette aventure n'a été publiée que dans Super Picsou Géant n°38 d'octobre 1990. On peut y noter qu'étrangement dans cette publication, Mamie Baba est affublée du nom de Mamy Béa.