Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

connaissance \kɔ.nɛ.sɑ̃s\ linô gâlï

  1. hïngängö-mbëtï
    • Perdre toute connaissance.
    • Il est resté longtemps sans connaissance.
    • Elle se trouva mal en rentrant dans sa maison : on s’efforça vainement de la secourir, de la ranimer ; elle expira sans avoir repris ses sens, ni laissé apercevoir aucune marque de connaissance. — (Marie-Jeanne RiccoboniHistoire d’Ernestine , 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, Foucault, 1818, tome I)
    • Son mari était mourant et elle-même était très-gravement malade, n’ayant pas sa connaissance et ne sachant rien de ce qui se passait autour d’elle. — (Hector MalotSans famille , 1878)
  2. hïngängö-yê, ndarä, sêhïngängö
    • La connaissance abstraite qui porte sur des notions générales est une connaissance confuse. — (Louis RougierHistoire d’une faillite philosophique : la Scolastique , 1925, éd. 1966)
    • Ayant une suffisante connaissance des taudis de Marseille, je m’imaginais que leur misère n’était guère dépassable. — (Ludovic NaudeauLa France se regarde , 1931)
    • Il est vrai […] que les juifs, plus versés que les prêtres chrétiens dans la connaissance des Écritures, étaient de redoutables controversistes, à ce point que Saint Louis manifesta sa répugnance pour les discussions entre les juifs et les chrétiens insuffisamment instruits. — (Léon BermanHistoire des Juifs de France des origines à nos jours , 1937)
    • Claudel a rapproché, avec raison et magnifiquement, connaissance et naissance. Toute connaissance est une naissance, une naissance du monde en nous, une naissance de nous dans les autres ou des autres en nous. Et cette naissance dans la connaissance est quelque chose d'admirable parce que c'est par là que nous devenons un être nouveau, c'est par là que nous devenons libres. — (Maurice ZundelSilence, parole de vie , éd. Anne Sigier, 1990, lêmbëtï 104)
  3. söngö
    1. (Ôko) söngö na likundû
      • Elle avait eu, dès son enfance, l’esprit trop nourri de croyances merveilleuses, pour ne pas compter sur la connaissance que sa mère lui avait donnée à l’effet de repousser les méchants fadets et les follets pernicieux. — (George SandJeanne , 1844)

Âlïndïpa

Sepe
  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï
  NODES