Cécilia Dutter

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> VIVRE LIBRE AVEC ETTY HILLESUM, par Cécilia Dutter - Editions Tallandier - 172 pages - 14,90 €. — « L’œuvre » d’Etty Hillesum, c’est un journal tenu de 1941 à 1943, suivi des « Lettres de Westerbork », camp où elle sera internée avant de mourir à Auschwitz fin 43, à peine âgée de trente ans…
La jeune Juive hollandaise y décrit son mal de vivre, ses amours, son besoin de séduire, puis sa rencontre avec un thérapeute junguien avec lequel elle a des relations peu orthodoxes, mais qui, malgré tout, la conduira vers une réalisation étonnante, une foi en un dieu qui n’a pas de nom précis, mais qui représente l’ouverture spirituelle qu’elle recherche, réalisation grâce à laquelle aussi, transformée, elle ira à la fois vers autrui et vers la Lumière, jusqu’à la fin de sa courte vie.
Cécilia Dutter apporte un éclairage psychologique et spirituel utile à la lecture d’Etty Hillesum, à la compréhension de son cheminement ; apprendre à s’aimer, aimer l’autre comme soi-même, pardonner, accueillir l’éternité au sein de sa propre finitude… —Françoise BLÉVOT
—Infos Yoga, (117), Mai/Juin 2018, p. 39… (more)

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> ETTY HILLESUM, QUI TUTOYAIT DIEU. — Depuis la retentissante publication posthume - aux Pays-Bas en 1981 - du journal intime d'Etty Hillesum "rel="nofollow" _target="_top">Une vie bouleversée" (Het verstoorde leven), suivie en 1986 de celle de ses "Lettres de Westerbork" (Het Denkende hart van de barak), traduits en français, au Seuil en 1985 et 1988, par les soins de Philippe Noble, l'aura de cette jeune femme - victime de la Shoah comme des millions d'autres - n'a cessé de s'intensifier. Portée par des nuages lourds de larmes, sa voix d'outre-tombe rejoint celles d'Anne Frank, d'Edith Stein, d'Hélène Berr, qui périrent dans les camps. A Etty (Esther) Hillesum, née à Middelburg le 15 janvier 1914, plusieurs ouvrages furent déjà consacrés, dus au P. Paul Lebeau (Albin Michel, 2001), à Sylvie Germain (Pygmalion, 1999), Ingmar Granstedt (Desclée de Brouwer, 2001), Evelyne Frank (Labor et Fides, 2002), Catherine Millot (Gallimard, 2006), C. Juliet, D. Sterckx et C. Vigée (Arfuyen, 2007), etc. S'y ajoute aujourd'hui celui de Cécilia Dutter, admirablement teinté d'empathie, qui célèbre la figure exceptionnellement émouvante d'Etty. Née dans une famille juive, elle ne reçut aucune éducation religieuse. Une intellectuelle qui mena une vie libre, intérieurement orageuse, gouvernée par une sensualité exigeante. Ni ange, ni "petite sainte" : une femme de feu qui souffrait de se sentir parfois l'âme en cendre. Sa rencontre et sa liaison avec le psychochirologue Julius Spier (1887- 1942) s'avérera décisive, qui l'amène à découvrir Dieu. Pour Etty, si familière de saint Augustin mais surtout de Rilke, pas question cependant de se convertir ou de réciter des prières traditionnelles. Dieu, Etty le tutoiera. Déportée avec son père, sa mère et ses deux jeunes frères (aucun d'eux n'en reviendra vivant), elle s'éteignit à Auschwitz le 30 novembre 1943, sans haine pour ses bourreaux. Un livre lumineux, passionné, vivifiant. A lire - et à offrir - absolument. (Francis MATTHYS)
—Publié le lundi 08 novembre, (Sur La Libre.be)

> POUR DÉCOUVRIR ETTY. — Très accessible et agréable, un excellent livre pour découvrir le personnage attachant que fut Etty Hillesum qui vécut dans une période trouble et monstrueuse, et pour s'initier à ce qu'on peut considérer sans hésiter comme son héritage littéraire et spirituel. Et tout ceci sans commencer forcément par l'intégrale de ses écrits.
Cecilia Dutter raconte, explique, commente une brève biographie de façon vivante et très ludique ainsi que plusieurs extraits des textes d'Etty. Elle fournit plusieurs références qui permettent au lecteur d'aller plus loin s'il le souhaite. (Daniel ROBERT)
—le 9 juil. 2015 (Sur Amazon.fr) 5/5… (more)